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Mickynago

La consanguinité

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Alors voilà, je voudrais lancer un débat simple : Pour ou contre la consanguinité ?

Vous allez me dire que la question ne se pose pas, et que la consanguinité, c'est mal, mais d'abord, petit récapitulatif de la situation...

En France, nous gardons tous en tête l'image des Rois tarés qui perdaient complètement la boule à force de se marier entre cousins. Mais peut-on associer l'exemple humain au cas animal et ainsi généraliser le sujet sur la consanguinité ?
En effet, aujourd'hui, il n'existerait pas autant de races, aussi bien au sein des chats, des chiens, que de robes au sein des souris, si la consanguinité n'avait pas mis son nez dedans.
Autrefois d'ailleurs, jusqu'au milieu du XIXeme siècle, si ce n'est plus tard même, la consanguinité était fortement pratiquée et était un moyen sur de fixer les meilleurs caractères sélectionnés sur les différentes races des différentes espèces. Puis est apparu un courant anti-consanguinité qui pronait plus un problème éthique que génétique, à dire que les hommes ne devaient pas se reproduire entre famille, donc que ça devait être pareil pour les animaux (conscience que ces derniers n'ont pas d'ailleurs).
Aujourd'hui, on retrouve les pro-consanguinités, principalement chez les éleveurs d'ailleurs, qui maintiennent qui si nous avons aujourd'hui des races de chiens aussi "finies", c'est grâce notamment à la consanguinité.
Je prends pour exemple le berger belge malinois (je sais, on est loin des souris, mais j'ai un bouquin sur cette race qui traite justement de ce sujet), qui est, avec le berger allemand et d'autres chiens, une des races les plus évoluées au niveau de l'intelligence (c'est d'ailleurs pas pour rien qu'ils sont tous deux utilisés dans les équipes cynophiles). C'est uniquement grâce à la consanguinité, et au croisement perpétuel entre les descendants de deux cousins présentants les critères principaux de cette race, qu'on en est arrivé à ce qu'elle est aujourd'hui (une race stable et pas tarée pour un sou...).

Donc maintenant, que pensez-vous de la consanguinité ?
Personnellement, je pense qu'elle peut être employée, avec une dilution toutes les deux-trois générations, et à condition aussi de savoir l'utiliser. La consanguinité n'a pas d'intérêt si c'est pour croiser des sujets n'ayant pas une physiologie parfaite, elle serait même dangereuse.

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La consanguinité, comme l'élevage, doit etre pratiquée en sachant ce que l'on fait. La consanguinité est la base de l'élevage et du developpement des espèces. Malheureusement, si on fait plus vite du bon, on fait aussi plus vite du mauvais...

A la base, ajouter du sang extérieur est une menace pour une lignée saine. Si la lignée est parfaitement saine (j'insiste, PARFAITEMENT) on peut tourner dans cette lignée sans aucun soucis. Evidemment, il faut une lignée parfaite et beaucoup d'individus pour composer la lignée. On ne fait pas ça avec 4 souris! Ajouter du sang extérieur devient alors une menace évidente de tares cachées.

Actuellement, avec ce que l'on peut trouver en souris, il faut savoir d'abord juger un animal, puis tenter des petits groupes distincts et noter tout ce que cela donne. Après avoir des rapports détaillés des groupes sur plusieurs générations, on peut envisager une consanguinité entre les individus estimés sains.

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Vu que les connaissances ce développe sur ce sujet, et que de plus en plus de portée sont faite dans ce sens (et bien souvent les adoptants ne le remarque même pas !)

J'aimerais bien relancé un débat soft (si c'est pour dire la consanguinité c'est le mal c'est pas la peine, pas la peine de venir débattre non plus si vous avez vos idées et qu'elles ne sont pas flexibles !)

De plus je suis sûr que certains se posent des questions !

Pour commencer, pour ma part, la moitié de mes portées sont faite en consanguinité plus ou moins limitée (ça va de petits cousins à demi-frère et soeurs) et j'obtient en général de meilleure résultats que sur des mariages sans consanguinité en terme de morphologie, de caractère et même de santé.
Je vois aussi avec plaisir des novueaux éleveur commencé dès le début par des portées en consanguinité légére (linebreeding et consanguinité très proche c'est inbreeding).
Bien entendu je me permet de le faire car sur des portées avec une VRAI connaissance de la lignée sur plusieurs génération (Vrai veut dire plus que une date de naissance et la couleur !)

C'est à vous !

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Pour moi la consanguinité n'est effectivement pas un problème si elle se limite a certaines branches, je rencontre souvent ce cas de figure avec les chevaux de courses de galop, le pur sang est en effet extrêmement consanguin et quel que soit la lignée d'un des trois fondateurs choisi au final on retrouve un parent (même si je suis vraiment flemmard au point de ne pas compter les degrés et la hauteur dans l'arbre.) alors j'suis bien placée pour dire que ça compte des danger et des avantages et sont petit lot de hasard, surtout au niveau des résultats de courses par exemple pour rester sur le cheval.

Consolider et rester dans une lignée pour moi c'est rester dans un certains cercles tournant d'individus (pas 4 c'est évident on tourne plus a dix d'après moi) et connaitre effectivement l'individu au delà de la naissance et couleurs, caractère, fragilité quelconques, physique spécifique, antécédents des parents, etc... Je pourrais faire une liste immense.

Cependant à long terme je me suis toujours demandée si par re-croisement et recoupement des cartes génétiques et génotypes on ne finissait pas par "créer" une tare spécifique à cette lignée, je sais pas si c'est clair mon bagou... Cependant en lignée surveillée on écarte généralement de la repro tout individu comportant une tare quelle qu'elle soit (caractérielle, durée de vie, physique, métabolique, biologique) mais même en prenant ce soin on finit par créer quelque chose de bizarre.

Croisée chez le Quarter Horse (cheval américain de travail et show) et ses "ailes" (Paint Horses, Appaloosa) : La paralysie périodique hyperkaliémique est une pathologie héréditaire musculaire qui a été décrite dans certaines lignées de chevaux Quarter Horse, Appaloosas et Paints américains. Cette pathologie ressemble fortement à une maladie héréditaire connue chez l'homme: la maladie de Gamstorp.

Selon des éleveurs américain, allemands et français de ces races cette "tare" génétique se rencontre sur des lignées spécifiques, serait-elle l'issue de croisement trop rapproché ou sur trop long terme ? Puisque tout les chevaux portant cet HYPP sont des descendants directs ou indirects (par fils et filles interposés) d'Impressive.

J'en avait parlé avec l'AQHA et finalement ce n'était pas les croisements responsables mais l'ignorance des éleveurs, il y a eut d'autre engrenage de ce genre chez le Pur Sang (qui n'a jamais ouvert son Stud Book donc a du écarter impitoyablement de la repro les individus dégénérescent) et chez d'autre race encore tout ça pour une raison simple = soit la pureté, soit le physique, soit les capacités spécifiques.

Alors je me demande, si a force, au final ne ferait-on pas de la création inopinée de tare génétique sur des lignées précises, et vu que je ne sais pas si chez les souris ou rongeur on a déjà rencontré ce genre de problème de lignée ?

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On considère possible des mutation sur des lignées hautement consanguine (20 génération de mariage consanguin très fort)
Ce qui n'est pas ce qu'on fait des les élevage de souris de compagnie.

Deplus plus rongeurs sont très résistant au méfait de la consanguinité comme diminution du système immunitaire et baisse de la fertilité, après c'est pourquoi on met de temps en temps (voir très souvent) du sang neuf !

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Dawww a écrit:
On considère possible des mutation sur des lignées hautement consanguine (20 génération de mariage consanguin très fort)
Ce qui n'est pas ce qu'on fait des les élevage de souris de compagnie.

Deplus plus rongeurs sont très résistant au méfait de la consanguinité comme diminution du système immunitaire et baisse de la fertilité, après c'est pourquoi on met de temps en temps (voir très souvent) du sang neuf !


Je ne le savais pas, merci j'ai appris une chose !

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Lee a écrit:
La consanguinité, comme l'élevage, doit etre pratiquée en sachant ce que l'on fait. La consanguinité est la base de l'élevage et du developpement des espèces. Malheureusement, si on fait plus vite du bon, on fait aussi plus vite du mauvais...

A la base, ajouter du sang extérieur est une menace pour une lignée saine. Si la lignée est parfaitement saine (j'insiste, PARFAITEMENT) on peut tourner dans cette lignée sans aucun soucis. Evidemment, il faut une lignée parfaite et beaucoup d'individus pour composer la lignée. On ne fait pas ça avec 4 souris! Ajouter du sang extérieur devient alors une menace évidente de tares cachées.

Actuellement, avec ce que l'on peut trouver en souris, il faut savoir d'abord juger un animal, puis tenter des petits groupes distincts et noter tout ce que cela donne. Après avoir des rapports détaillés des groupes sur plusieurs générations, on peut envisager une consanguinité entre les individus estimés sains.


Je suis d'accord avec toi Lee. Mais il est aussi possible de travailler avec une lignée fermée sans forcement être consanguine. Pour ma part, je travail des lignée de poule sans apport extérieur depuis parfois plus de 50 ans (poulet de Bresse par exemple) et le taux de consanguinité dans ses lignées reste trés bas. Certe, ce n'est pas facile, mais en raisonnant chaque accouplement et en gèrant les familles, on y arrive. Evidement, cela necessite un noyau de sélection assez dense, comme tu l'expliques mais surtout une gestion du registre généalogique rigoureux. Pour ma part, j'applique la règle suivante : Pas d'accouplement entre deux individus ayant un ancètre commun à la 4ème génération (arrière-arrière grand parent). le taux de consangunité augmente legèrement chaque année, mais reste faible. Mais, je précise que les gallus sont une espèce assez senssible aux effets déletères de la consanguinité, comme beaucoups d'espèces domestiques.

Généralement, le premier post à être trouché par une trop forte consanguinité, c'est la reproduction. Une baisse notable de la fertilité ou une difficulté de reproduction est souvant le signe qu'il faut rammener du sang neuf. J'imagine que c'est la même chose pour la souris mais mes connaissances en la matière sont trés réduite.


L'utilisation de la consanguinité depand avant tout de ce que l'on cherche à obtenir. Ce n'est qu'une technique de sélection parmis d'autre. Tout est question d'objectifs et d'outils. Dans mon travail génétique, elle n'est pas la méthode la plus adapté car l'élevage du poulet surtout en plein air comme pour le Bresse nécéssite une vigueur importante et une certaine variabilité génétique au seins d'un phénotype constant. Hors, la consanguinité provoque juste l'inverse. Dans mon cas, elle n'est pas judicieuse. Ce n'est pas pour autant que l'on doit être contre. En fait cela dépend surtout des shémas de sélection à appliquer. Donc, difficile de répondre à la question pour ou contre, car cela va dépendre du travail à accomplir.


Voilà pour mon expérience en la matière, si cela peu aider...

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