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Deepwater Horizon : conséquences sur l'environnement...

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L'explosion d'une plate-forme pétrolière dans le Golfe du Mexique le 20 avril 2010, a entraîné la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis et avec elle une catastrophe écologique pour les baleines et les dauphins dont la mortalité aurait été largement sous-estimée.

Jeudi 22 avril 2010, la plate-forme d'exploration "Deepwater Horizon", exploitée par la compagnie British Petroleum (BP), sombrait au large de la Louisiane : entre 2 et 3 millions de litres de pétrole brut s'échappaient quotidiennement du puits d'extraction... Une catastrophe écologique pour de nombreux animaux dont l'ampleur a sans doute été largement sous estimée notamment pour les baleines et les dauphins selon une étude publiée dans Conservation Letters.

Les carcasses échouées ne représentent qu'une infime fraction des populations touchées

Le véritable impact du désastre sur les populations d'animaux marins pourrait avoir été grossièrement sous-estimé. L'étude explique que les chiffres sur la mortalité des animaux basés sur le nombre de carcasses échouées ne reflètent pas l'ampleur du désastre, qui pourrait être 50 fois plus grave que ce que l'on croyait.

...L'analyse de l'équipe montre que seulement 2% des carcasses de cétacés ont été retrouvées après leur mort dans la zone, ce qui signifie que les victimes réelles de la marée noire de la plateforme Deepwater Horizon pourraient être 50 fois plus nombreuses que les estimations actuelles. "Ce chiffre montre que le nombre de carcasses échouées est extrêmement trompeur si on l'assimile au nombre de décès causés," souligne le Dr Scott Kraus, du New England Aquarium et co-auteur de l'étude : "aucune campagne de collecte de carcasses échouées n'a jamais récupéré 100% des cadavres de cétacés de quelque espèce que ce soit. Le meilleur taux de récupération jamais enregistré est de 6,2%, ce qui correspond à 16 décès par carcasse récupérée."

... "Si l'objectif de notre étude n'était pas d'estimer le nombre réel de morts d'animaux marins liés à cette marée noire, elle a permis de montrer que les chiffres généralement acceptés correspondent à une sérieuse sous-estimation," conclut le Dr. Williams. "Nous souhaitons vivement l'introduction de nouvelles méthodes permettant d'établir des facteurs de multiplication appropriés afin d'évaluer le véritable coût de cette tragédie."


.Lire tout l'article sur NOTRE PLANETE INFO


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  • Les marées noires
L'ensemble des documents permettront à chacun de mieux connaître les répercussions sur l'environnement de toutes ces catastrophes écologiques. Elles sont souvent dues à un accident fortuit... Mais il n'empêche que l'homme joue, uniquement pour le profit de quelques-uns, avec l'avenir des océans, de la terre, de la faune sauvage (terrestre et martitime), et donc de l'humanité toute entière... Il faut savoir aussi, du moins j'en suis persuadée, que l'on nous cache beaucoup de choses... que des demies vérités sortent de la bouche de quelques-uns... souvent longtemps après un événement. Des sites comme Notre Planète Info, Futura Sciences et bien d'autres... Ainsi que des associations comme Greenpeace, Sea Shepherd... nous alertent et nous informent bien mieux que la plupart des medias... à la solde du pouvoir ou de l'argent...

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La marée noire provoquée par l'explosion du Deepwater Horizon est la pire de l'histoire des États-Unis. Sur le littoral, pourtant, les communautés d'arthropodes qui vivent dans les marais salants semblent avoir plutôt bien récupéré de cette pollution, et ce
rapidement.



On s’en doute, une marée noire ne représente pas exactement une cure de jouvence pour les écosystèmes qui la subissent. Toutefois, des chercheurs de l’université de Houston, au Texas, ont découvert que certains groupes d’animaux, comme les arthropodes, sont capables de bien se remettre d’un tel épisode.


Le 20 avril 2010, au large de la Louisiane (États-Unis), dans le golfe du Mexique, la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, appartenant à la firme britannique BP, explosait. En totalité, ce sont environ 780 millions de litres d’hydrocarbure qui ont été déversés dans la mer, provoquant une marée noire sans précédent.


Les marais salants, qui bordent les côtes de la Louisiane, ont rapidement été touchés. Ces zones humides accueillent des écosystèmes riches. La principale essence de plante – Spartina alterniflora
abrite des communautés d’arthropodes importantes. C’est sur le cas de ces animaux que les scientifiques se sont penchés. Il s’agit d’insectes, comme des hémiptères suceurs de sève ou des diptères, d’araignées, de collemboles ou encore de petits crabes et escargots. 

L’analyse présentée dans Plos One, a été effectuée à partir d’échantillons prélevés juste après la catastrophe et un an plus tard. Elle indique que ces communautés sont capables de rapidement se remettre d’une marée noire (en une année, en l’occurrence), à condition que leur hôte, S. alterniflora, soit en bonne santé.


Et il l’est. Des analyses du sol et des caractéristiques physiques des plantes indiquent que c’est l’ensemble de l’écosystème qui, bien que frappé de plein fouet par la marée noire, a très rapidement récupéré. Ces catastrophes écologiques sont censées altérer le pH des sols, la porosité, etc. Autant de facteurs qui ont une importante influence sur la croissance de la plante. Pourtant, les mesures n’indiquent aucune différence entre les sites touchés et les autres, un an après la catastrophe de Deepwater Horizon.


Les chercheurs ont montré que la quantité d’arthropodes dans les sites touchés par la marée noire était, au bout d’un an, similaire à celle de zones contrôles, restées indemnes. Preuve que les communautés se sont rétablies.


Il s’agit plutôt d’une bonne nouvelle. Il faut cependant noter que l’impact sur les écosystèmes a sans doute été fortement limité par les mesures de nettoyage du littoral, qui ont mobilisé plusieurs milliers de citoyens américains. Les oiseaux, poissons, cétacés et autres animaux marins, eux, n’ont pas eu la même chance…

Futura Sciences 10/03/2012

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OSLO - Conséquence de la retentissante tragédie de la plateforme Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique en 2010, la Norvège a accueilli vendredi un équipement censé éviter ce genre d'accident et fruit d'une coopération inédite entre neuf grands groupes pétroliers et gaziers.

L'équipement est une valve d'obturation de puits sous-marins, première d'une série de quatre dispositifs appelés à être déployés pour parer à des situations d'urgence sur des puits de forage en mer partout dans le monde.

Il s'agit d'une retombée directe de l'accident survenu en avril 2010 à la plateforme Deepwater Horizon exploitée par le Britannique BP. Onze personnes avaient alors péri et une gigantesque marée noire avait souillé le golfe du Mexique à cause d'un dysfonctionnement d'une valve de sécurité à environ 1.500 mètres sous l'eau.

Tirant les enseignements de la catastrophe, les Britanniques BG et BP, les Américains Chevron, ConocoPhillips et ExxonMobil, le Brésilien Petrobras, l'Anglo-Néerlandais Shell, le Norvégien Statoil et le Français Total ont décidé en 2011 de s'allier pour mettre au point des équipements d'intervention d'urgence. Ces valves d'obturation peuvent être déployées par avion ou par bateau sur les lieux d'un accident dans des profondeurs pouvant atteindre 3.000 mètres.

Après celle installée à Stavanger, ville du sud-ouest de la Norvège, trois autres valves seront prépositionnées dans le courant de l'année au Brésil, en Afrique du Sud et à Singapour.

C'est rassurant de voir que l'industrie a d'elle-même pris la responsabilité d'améliorer les capacités d'intervention en cas d'événement imprévu, a estimé le ministre norvégien du Pétrole et de l'Energie, Ole Borten Moe, qui a inauguré l'équipement vendredi.

Selon la presse norvégienne, les quatre valves coûteront au total près de 175 millions d'euros.


ROMANDIE 15/3/2013

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WASHINGTON - Le groupe américain de services pétroliers Halliburton a été condamné jeudi à 200.000 dollars d'amende pour destruction de preuve dans l'enquête portant sur son rôle dans la marée noire d'avril 2010 dans le golfe du Mexique.

Le groupe avait annoncé en juillet son intention de plaider coupable des faits qui lui étaient reprochés. Jeudi, il a été condamné à la peine maximale qu'il encourait, a annoncé le département américain de la Justice (DoJ) -- soit 200.000 dollars d'amende et trois ans de mise à l'épreuve, a précisé le groupe dans un communiqué distinct.

Le département de la Justice a par ailleurs annoncé avoir lancé des poursuites contre un ancien responsable d'Halliburton, Anthony Badalamenti, pour destruction de preuve.

Par deux fois, en mai et juin 2010, des simulations sur ordinateur relatives à l'accident avaient été réalisées par des spécialistes du groupe avant d'être détruites, avait indiqué le DoJ dans un communiqué en juillet.

Halliburton Energy Services avait construit pour la compagnie BP le coffrage en béton du forage de la plateforme Deepwater Horizon, située à 80 km au large de La Nouvelle-Orléans (Louisiane, sud), qui avait explosé le 20 avril 2010.

L'accident avait fait 11 morts et répandu des centaines de millions de litres de brut dans le golfe du Mexique jusqu'au colmatage du puits quatre mois plus tard seulement. Plus de 1.700 km de zones marécageuses et de plages ont été polluées, selon le Conseil américain de défense des ressources naturelles.


ROMANDIE 19/9/2013

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Londres (awp/afp) - Le géant pétrolier britannique BP a remporté une manche mercredi dans sa bataille juridique pour limiter les compensations financières liées à la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique, une cour d'appel ayant ordonné l'arrêt de certains paiements.


 
Retour sur les derniers instants de la plateforme Deepwater Horizon. Après une explosion et un incendie, la plateforme a coulé au fond de l'océan où auparavant une équipe avait foré le puits Mocando. FauzInfoVids 30/10/2010


Dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi, BP se dit "extrêmement ravi" de la décision de la cour d'appel fédérale qui a ordonné au tribunal de La Nouvelle-Orléans de "stopper" les paiements aux personnes dont les dommages ne peuvent pas être reliés directement "à des pertes provenant de l'accident de la (plateforme) Deepwater Horizon".


 [/b] 28/1/2013. Documentaire (en anglais) - Deepwater Horizon a coûté la vie à 11 personnes. En outren, un geyser de pétrole sur le fond marin a coulé durant 87 jours jusqu'à ce que la brêche soit colmatée, le 15 juillet 2010.  Le volume total de pétrole qui s'est répandu est estimé à 4,9 millions de barils. D'enormes mesures ont été mises aussitôt en place pour tenter de protéger les plages, les zones humides et les estuaires. Divers moyens ont été utilisés comme les dispersants, les barrages flottants, les navires collecteurs et même le brûlage. Le puits a été fermé le 19 Septembre 2010... Mais  Certains rapports indiquent que le puits continue à fuir... Trois ans après l'événement, des boules de goudron seraient encore trouvées sur la côte du Mississippi. En Juillet 2013, la découverte d'un tapis de goudron de East Grand Terre, en Louisiane a provoqué l'interdiction de la pêche commerciale. 

Ceci jusqu'à ce que la question "soit totalement examinée et décidée dans le cadre du processus judiciaire". Cette décision "affirme ce que BP dit depuis le début: les plaignants ne doivent pas être dédommagés pour des pertes fictives ou non existantes", souligne le groupe qui se félicite que le paiement "systématique" de telles compensations puisse "désormais prendre fin".

 Deepwater Horizon plate-forme pétrolière en feu au large des côtes de la Nouvelle-Orléans, La scène comprend des images du jour où des navires de la Garde côtière a pulvérisé de l'eau sur le feu de plate-forme pétrolière. themop11 13/8/2012

BP bataille depuis des mois contre l'administrateur des plaintes qui donne raison, selon le groupe, de façon "excessive et injustifiée" aux entreprises estimant avoir subi des dommages économiques en raison de la marée noire.


 
DeepDownDesign 9/7/2010.  Cette animation montre à la fois une "éruption" contrôlée et une "éruption" incontrôlée. C'est une interprétation artistique de ce qui s'est passé mais peut-être que ce n'est pas une représentation exacte de l'événement réel. 


Le groupe, qui avait déjà relevé en juillet de 1,4 milliard de dollars à 9,6 milliards le montant des provisions destinées à faire face aux compensations économiques, craignait une inflation sans limite de sa facture alors que le fonds d'indemnisation de 20 milliards de dollars mis en place juste après la marée noire sous la pression de l'administration américaine est presque épuisé.

Au final, le coût total pour BP de la marée noire provoquée en avril 2010 par l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, à 80 kilomètres au large de La Nouvelle-Orléans, qui avait fait onze morts, avait atteint 42,4 milliards de dollars fin juillet.

Et les conséquences financières pourraient encore s'alourdir alors que le procès au civil s'est ouvert en février avec en jeu le risque pour le groupe d'une amende de plusieurs milliards de dollars.


ROMANDIE 3/10/2013

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NEW YORK - Un juge de la Nouvelle-Orléans a rejeté une demande par laquelle le géant pétrolier britannique BP cherchait à limiter les compensations financières qu'il doit verser à la suite de la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique.

BP bataille depuis des mois contre l'administrateur des plaintes qui donne raison selon lui à trop de demandes d'indemnisation non justifiées. Le groupe réclamait que certaines entreprises voulant bénéficier du système d'indemnisation mis en place dans le cadre d'un accord avec les autorités américaines apportent des preuves supplémentaires que leurs pertes étaient directement liées à la marée noire, faisant valoir que des facteurs spécifique à la société, comme des changements de direction par exemple, pouvaient aussi entrer en ligne de compte.

Dans une décision datée de mardi, le juge Carl Barbier rappelle que l'accord accepté par BP présumait que les pertes des entreprises actives dans certaines zones géographiques et certains secteurs d'activités précis étaient bien liées à la marée noire. Les preuves supplémentaires désormais réclamées sont clairement en contradiction avec l'interprétation acceptée auparavant par le groupe, écrit-il. Il souligne par ailleurs que les délais qui résulteraient d'une analyse au cas par cas pour vérifier si chaque plainte est reliée à la marée noire (...) sont justement les délais que l'accord (avec les autorités) vise à éviter. Il estime donc que BP ne peut pas demander de clauses supplémentaires.

Le juge a malgré tout demandé à l'administrateur des plaintes, Patrick Juneau, de revoir en partie sa méthodologie et de définir un protocole pour mettre fin à certaines ambiguïtés sur les éléments comptables pris en compte lors de l'évaluation des dommages économiques subis par les entreprises.

La plate-forme Deepwater Horizon, qui était exploitée par BP au large de la Nouvelle-Orléans, avait explosé puis coulé en avril 2010, faisant onze morts et créant la plus grosse marée de noire de l'histoire des Etats-Unis.

BP, qui craint une inflation sans limite de sa facture, avait obtenu début octobre d'une cour d'appel le gel provisoire du paiement des indemnités aux entreprises ne pouvant pas lier directement leurs pertes à la marée noire, jusqu'à ce que la question soit totalement examinée et décidée dans le cadre du processus judiciaire.

romandie 25/12/2013

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WASHINGTON - Une cour d'appel fédérale américaine a confirmé vendredi l'accord d'indemnisation de plusieurs milliards de dollars conclu entre BP et des résidents et entreprises touchés par la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique.

Le géant pétrolier britannique avait conclu en 2012 un accord d'un montant de 7,8 milliards de dollars avec des milliers de plaignants affectés par la plus grande catastrophe écologique de l'histoire des États-Unis.

Mais BP contestait en cause la manière dont Patrick Juneau, un expert nommé par la justice, calculait les indemnités versées aux sociétés pour compenser leurs pertes de bénéfices.

La cour d'appel a estimé que le juge de première instance Carl Barbier avait eu raison de rejeter la demande de BP pour exiger que les sociétés prouvent que leur pertes soient directement liées à la marée noire avant d'être réglées.

Les plaignants ont immédiatement salué ce verdict. La décision d'aujourd'hui est une victoire énorme pour le Golfe, et un pas important pour s'assurer que chaque plaignant soit entièrement indemnisé, ont déclaré les avocats Steve Herman et Jim Roy dans un communiqué. BP n'a pas réagi dans l'immédiat.

Dans sa décision de 48 pages, la cour d'appel a rejeté les arguments de BP: Ne nous ne pouvons pas être d'accord avec les arguments présentés par (...) BP.

La plateforme Deepwater Horizon, qui était opérée par BP au large de la Nouvelle-Orléans, avait explosé puis coulé en avril 2010, faisant 11 morts et créant la plus grosse marée de noire de l'histoire des États-Unis.

 

Ora TV 15/11/2012


romandie 11/1/2014

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Près de 4 ans après la catastrophe de la plateforme Deepwater Horizon, le 21 avril 2010 dans le golfe du Mexique, des chercheurs ont réussi à analyser les résidus de pétrole présents sur les plages.

C’est une première. Jusqu’à présent, les chimistes n’avaient pas à réussi à analyser le contenu des "boulettes" résiduelles de pétrole telles qu’on les retrouve sur les plages des mois après les naufrages.

"Si l’on connaît bien la composition d’un pétrole brut puisqu’elle est analysée lors de l’arrivée en raffinerie, on ne sait en revanche pas grand-chose du comportement des hydrocarbures ayant passé beaucoup de temps dans l’eau de mer ou au contact de l’air" précise Samuel Arey, professeur à l’Ecole Polytechnique de Lausanne (Suisse) et co-auteur de l’étude parue dans les PNAS le 22 janvier.

 Des résidus de pétrole, prélevés sur une plage des États-Unis, après la marée noire provoquée par Deepwater Horizon. EPFL

Les boulettes dont le mélange a une consistance et une composition proche du goudron ont livré leur secret grâce à de nouvelles méthodes d’analyses menées conjointement par l’Ecole Polytechnique et le Woods Hole Oceanographic Institution américain.


Après évaporation et dilution de 52% de la masse totale, restent les éléments les plus hydrophobes, des graisses saturées provenant des trois principaux composants du pétrole, les résines, les hydrocarbures aromatiques et les hydrocarbures saturés. Leur devenir dans l’environnement est très différent.

- Les aromatiques se dégradent plus facilement et ne représentent plus que 4% de la masse émise au départ du puits, contre 29% dans la composition d’origine.

- Les hydrocarbures saturés offrent une meilleure résistance à la dégradation. Ces molécules sont extrêmement toxiques car elles se fixent dans les graisses des organismes vivants.

- Enfin, les hydrocarbures oxygénés - provenant des résines - se révèlent les plus persistants car ils représentent plus des deux tiers des éléments restants dans une boulette : "on ne comprend pas encore très bien les effets à large échelle des graisses saturées et des hydrocarbures oxygénés sur l’écosystème marin, alors même que ces éléments constituent la plus grande part des résidus persistants que nous avons analysé" déplore Samuel Arey.

Avec les molécules mises en évidence et leurs proportions, les éco-toxicologues vont pouvoir mieux évaluer les effets de ces résidus sur l’environnement, leur degré de toxicité, leur facilité à pénétrer dans la chaîne alimentaire et affecter la santé des organismes vivants.

Les effets de la catastrophe sont toujours en cours d’évaluation. Le volume même de pétrole dispersé dans l’environnement, estimé à 535.000 tonnes, est toujours en cours de discussion. De nombreux scientifiques continent de suivre l’évolution des espèces marines afin de détecter des anomalies.

Ainsi,   une étude sur la santé des grands dauphins (Tursiops truncatus) du Golfe du Mexique menée par une cinquantaine d’organismes publics et d’ONG publiée en décembre 2013, a révélé un état sanitaire très mauvais de ces cétacés. Les dauphins souffrent notamment de désordres hormonaux et de maladies respiratoires.

Sciences et avenir 26/1/2014

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Washington - La Cour suprême des Etats-Unis a décidé lundi que BP devait continuer à payer certaines demandes de dédommagements liés à la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique.

Le groupe pétrolier britannique est ainsi débouté de son recours contre des arrêts de cour d'appel rendus en mars et en mai, qui confirmaient déjà les termes d'un jugement datant de 2012. Celui-ci oblige BP à dédommager des entreprises pour des pertes qui n'ont aucun lien avec la marée noire ou qui ont eu lieu avant la catastrophe.

Stanford 22/11/2010 Documentaire qui retrace l'écheveau de la catastrophe...

romandie 9/6/2014

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New York - Le groupe américain de services pétroliers Halliburton a accepté mardi de payer 1,1 milliard de dollars pour mettre fin, à l'amiable, à un recours en nom collectif lié aux dommages causés par la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique.

Halliburton avait construit le coffrage du puits Macondo, exploité par la plateforme offshore Deepwater Horizon, dont l'explosion avait été à l'origine de la marée noire.
Le recours collectif contre lui concernait des dommages à des propriétés et des pertes dans le secteur de la pêche commerciale après la marée noire.

L'accord, qui doit encore être validé par la justice, prévoit dans un premier temps le versement de l'argent dans un fonds. Trois versements aux victimes sont ensuite prévus, étalés sur les deux prochaines années, détaille le communiqué de Halliburton.

L'accident de la plateforme Deepwater Horizon, qui était opérée par le groupe pétrolier britannique BP, avait fait onze morts et causé la plus grosse marée noire de l'histoire des Etats-Unis. 3]]Des centaines de millions de litres de brut s'étaient répandus dans le golfe du Mexique jusqu'au colmatage du puits quatre mois plus tard seulement.[/b] Plus de 1.700 km de zones marécageuses et de plages avaient été polluées, selon le Conseil américain de défense des ressources naturelles.

La marée noire a déjà coûté des milliards de dollars à BP, qui a notamment payé une amende pénale de 4,5 milliards de dollars et accepté de verser 7,8 milliards de dollars à des particuliers et des entreprises affectées. Halliburton indique pour sa part mardi qu'il avait jusqu'ici provisionné 1,3 milliard de dollars dans ses comptes.

Romandie 2/9/2014

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Washington - Le géant pétrolier BP a été jugé responsable jeudi aux Etats-Unis de graves négligences ayant conduit à la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique et fait désormais face à plusieurs milliards de dollars de dommages et intérêts.

Une Cour fédérale de Louisiane (sud) a estimé que le groupe britannique avait été imprudent dans la gestion de sa plateforme pétrolière Deepwater Horizon dont l'explosion en avril 2010 a tué 11 personnes et provoqué la plus grande catastrophe environnementale aux Etats-Unis.

L'écoulement du pétrole a été le résultat de graves négligences de (BP, ndlr) et d'une faute délibérée de sa part, écrit le juge Carl Barbier dans sa décision portant sur le volet civil de cette longue procédure judiciaire.

Selon le jugement qui fustige des décisions fondées sur le profit, BP est de loin le principal fautif et sa responsabilité dans la catastrophe est évaluée très précisément à 67%.

Celle de la société suisse Transocean, qui était propriétaire de la plateforme, s'élève à 30% tandis que 3% échoient à l'américain Halliburton, qui avait construit le coffrage du puits au coeur du sinistre.

En conséquence, le magistrat assure que le géant britannique s'expose à des dommages et intérêts encore plus élevés qui pourraient s'élever, selon les médias américains, à 18 milliards de dollars et seront versés aux plaignants dont les Etats de Louisiane et d'Alabama.

Le groupe britannique a aussitôt réagi en contestant vigoureusement le jugement et en annonçant son intention de faire appel.

La loi est claire: se rendre coupable de négligence grave répond à des critères sévères qui n'ont pas été réunis dans ce cas. BP pense qu'une vue impartiale du dossier ne colle pas avec la conclusion erronée de la cour, a affirmé le groupe dans un communiqué.

En juillet 2013, BP avait déjà dénoncé une frénésie de demandes, selon lui, fictives de compensation. Le montant exact des dommages et intérêts dépendra du calcul par la justice américaine du nombre de barils de brut déversés dans le Golfe du Mexique et attribués à BP.

Une nouvelle audience, qui doit débuter en janvier, devra permettre de trancher entre l'estimation initiale de l'Etat américain (4,9 millions de barils) et celle, bien inférieure, de BP (3,1 millions).

Durant ces audiences, BP va essayer de prouver que sa conduite mérite une amende inférieure au montant maximal prévu par la législation américaine, à savoir 4.300 dollars par baril déversé à la suite de négligence grave.

La marée noire de 2010 a déjà coûté très cher au groupe britannique. Après avoir plaidé coupable au pénal, BP avait été condamné à payer une amende record de 4,5 milliards de dollars et avait également dû verser 7,8 milliards de dollars à des particuliers et entreprises affectés par cette catastrophe.

Le groupe a par ailleurs versé 10 milliards de dollars de compensation aux entreprises, particuliers et autorités locales ayant accepté de ne pas porter l'affaire devant la justice et a dépensé environ 14 milliards de dollars pour les opérations de nettoyage des côtes.

Quatre ans après la catastrophe, la faune dans la région continue toutefois à souffrir de la marée noire, les dauphins, les tortues et les thons paraissant particulièrement affectés, avait relevé l'organisation écologiste américaine National Wildlife Federation en avril.

En mars dernier, BP avait décroché une petite victoire en obtenant le droit de briguer à nouveau des contrats fédéraux aux Etats-Unis dont il avait été exclu en raison de sa responsabilité dans la marée noire.

La levée de cette interdiction, pour le moment provisoire, a constitué un soulagement pour le groupe qui tire plus de 30% de ses bénéfices avant impôts de ses activités américaines.

Romandie 4/9/2014

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Zoug (awp) - Transocean a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi avoir obtenu un jugement clément de la cour de Louisiane orientale dans le cadre de l'affaire "Deepwater Horizon", du nom de la plateforme naufragée dans le Golfe du Mexique en avril 2010.

Le prestataire de services et fournisseur de matériel de forage en mer n'a pas été jugé "gravement négligent" mais simplement "négligent" et n'est en conséquence pas poursuivable sur le plan pénal, assure-t-il dans son communiqué.

Le britannique BP, tenu pour principal responsable (67%) de ce qui est considéré comme la plus grande catastrophe environnementale aux Etats-Unis a d'ores a déjà annoncé qu'il contestera la décision en appel. Transocean et le conglomérat américain Halliburton se partagent le reste de la responsabilité, à hauteur de respectivement 30 et 3%. Le montant maximum des pénalités est fixé par la loi à 18 mrd USD.

La justice américaine a par ailleurs jugé valide l'accord conclu entre BP, propriétaire du puits Macondo et exploitant du forage à l'époque du drame, et Transocean, qui prévoit que le second indemnise le premier pour des dommages compensatoires.

Transocean se félicite du verdict, qui "élimine les risques financiers engendrés par la marée noire sous-marine". Les risques causés par la pollution en surface devraient se révéler mineurs et/ou être couverts par les indemnités versées par le géant pétrolier britannique.

Vontobel estime dans un commentaire que ce verdict constitue un gros soulagement pour la société sise à Zoug et limite sérieusement les risques financiers liés à la marée noire de 2010.

Romandie 5/9/2014

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Washington - La Cour suprême des Etats-Unis a refusé lundi de se saisir d'un recours du groupe pétrolier BP qui affirmait avoir été contraint de payer des centaines de millions de dollars à des entreprises après la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique.

Après l'avoir examinée à huis clos, les neuf juges ont annoncé, dans un document, avoir rejeté la plainte du géant pétrolier britannique. Celui-ci contestait le règlement d'une plainte en nom collectif d'entreprises se plaignant des répercussions de la catastrophe écologique sur leur activité économique.

La haute Cour s'est contentée d'expliquer brièvement qu'elle se rangeait à l'avis de la Chambre de commerce des Etats-Unis, de sa branche de la région de Mobile (Mississippi, sud), dans le golfe du Mexique, et d'une fédération d'industries allemandes qui, toutes, soutenaient les entreprises plaignantes.

Elle a ajouté qu'elle rejetait les arguments de BP qui affirmait, dans son recours, que les supposées pertes [des entreprises plaignantes] ne pouvaient pas être légitimement reliées à la marée noire.

Cette décision représente un important revers pour BP, auquel la marée noire de 2010 coûte très cher.

Le groupe britannique a dû débourser jusqu'à présent 36,3 milliards de dollars en amende, en compensations aux particuliers, entreprises et autorités locales et en participation aux opérations de nettoyage des côtes.

BP a été jugé en outre responsable en septembre, par un juge de Louisiane (sud), de graves négligences ayant conduit à la marée noire de 2010, ce qui l'expose à une nouvelle amende qui pourrait atteindre 18 milliards de dollars.

Jusqu'à deux millions de barils de brut se sont déposés au fond du Golfe du Mexique, sur les cinq millions écoulés lors de la marée noire d'avril 2010 provoquée par l'explosion d'une plate-forme exploitée par BP, selon une nouvelle étude publiée fin octobre.


Romandie 8/12/2014

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Après l’explosion de la plate-forme Deep Water Horizon en 2010, un tiers du pétrole n’était pas remonté à la surface. L’explication vient sans doute d'être trouvée.

Mais où diable était-il passé ? Depuis l’explosion de la plate-forme pétrolière Deep Water Horizon le 20 avril 2010, les scientifiques se demandaient où avaient bien pu passer un bon tiers des 700 millions de litre de pétrole déversé pendant trois mois dans le Golfe du Mexique. Car après les opérations de pompage, dispersion et nettoyage, force avait été de constater qu'une partie du pétrole n'était pas remontée à la surface. Le tiers manquant avait-il été digéré par les microbes ? Le mystère vient d’être éclairci.

 La plateforme pétrolière Deepwater Horizon en feu le 21 avril 2010 AFP

Les particules de pétrole en suspension se sont très certainement agglomérées et ont sombré dans les profondeurs, s’accumulant dans les sédiments. C’est du moins la conclusion d'une nouvelle étude, dirigée par Jeff Chanton, océanographe à l’université de Floride, et publiée dans la revue Environmental Science & Technology. Selon l’article, quelques 20 à 40 millions de litres de pétrole sont enfouis dans les sédiments du sol marin, à environ 100 km au sud-est du delta du Mississippi.

Pour retrouver le pétrole manquant, les chercheurs ont utilisé le carbone 14 comme traceur inversé, l’or noir n’en contenant pas. C’est ainsi que des zones vierges de carbone 14 sont apparues, permettant d’établir une carte de la distribution des sédiments pollués sur le plancher océanique. Dans un premier temps, le naufrage des particules de pétrole a permis de clarifier rapidement la colonne d’eau. Un bienfait, donc. 

Mais, cela va devenir un problème de santé publique dans les années à venir. Ces sédiments sont en effet pauvres en oxygène, et le pétrole qui y est enfoui, probablement devenu hypoxique, ne peut plus être décomposé par les bactéries. En revanche, il est sans doute ingéré par des vers et remonte ainsi la chaîne alimentaire : les vers sont mangés par les poissons, qui sont eux-mêmes pêchés et se retrouvent dans nos assiettes. L’arroseur est arrosé.



Sciences et avenir 30/1/2015

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Chicago - La facture de la marée noire de 2010 s'alourdit pour le groupe pétrolier britannique BP, qui a accepté de payer 20,8 milliards de dollars d'indemnisation pour ce qui avait été qualifié de 11-Septembre écologique par le président Barack Obama.

Cette catastrophe, survenue cinq ans après l'ouragan Katrina, a tué 11 personnes et mis à genoux les industries de la pêche et du tourisme de la région. Il a fallu 87 jours pour contenir le pétrole qui se déversait sur les côtes et les plages des cinq Etats américains du Golfe (Alabama, Louisiane, Floride, Mississippi et Floride).

La plateforme Deepwater Horizon, détenue à 65% par BP, explose le 20 avril 2010 à 80 km au large de la Nouvelle-Orléans. Onze salariés sont tués. Le pétrole s'échappe du puits par 1.500 mètres de fond et les premières nappes atteignent la côte de Louisiane, près de l'embouchure du Mississippi le 29 avril.

Pour contenir et colmater les fuites, il faudra 70 millions d'heures de travail à BP. Une importante flotte de bateaux est déployée pour empêcher que le brut ne parvienne sur les zones côtières humides. Le groupe britannique a essayé sans succès de mettre un couvercle sur la fuite mais est parvenu à poser un entonnoir sur le conduit, permettant d'accélérer la récupération du pétrole. Mais il sera retiré après une fuite de gaz.

L'Etat fédéral interdit la pêche dans certaines parties du Golfe du Mexique et Barack Obama décrète un moratoire sur les forages en eaux profondes. Attaqué par les groupes énergétiques, il sera annulé en justice. Le nettoyage des côtes s'est achevé en avril 2014.

Les dégâts causés à l'écosystème du golfe du Mexique n'ont pas encore été complètement évalués. Les premières estimations du gouvernement américain évoquaient 4,9 millions de barils écoulés dans le Golfe, dont 800.000 seulement auraient été récupérés. Mais ces chiffres ont été contestés en justice et BP a été reconnu coupable d'avoir laissé échapper 3,1 millions de barils de pétrole.

Cinq ans après la catastrophe, la faune continue de souffrir: les dauphins, les tortues et les thons sont les plus affectés, selon une étude publiée en avril par l'organisation écologiste américaine National Wildlife Federation.

L'équivalent d'environ 2 millions de barils de pétrole serait encore au fond de l'océan, selon une étude publiée l'an dernier

54 milliards de facture pour BP. La major pétrolière estimait fin juillet sa facture totale à 54,6 milliards mais, à cette époque, l'accord de principe pour solder les poursuites au civil lancées par les autorités américaines portait sur 18,7 milliards. La ministre de la Justice Loretta Lynch a annoncé lundi qu'il avait gonflé à 20,8 milliards.

En 2013, BP a plaidé coupable à 11 chefs d'accusation, acceptant de payer 4,5 milliards de dollars pour éviter des poursuites pénales. Elle a aussi créé un fonds d'indemnisation de 20 milliards de dollars, dont plus de 13,6 milliards avaient déjà été distribués fin janvier 2015. De plus, BP a dépensé 14 milliards de dollars pour essayer de contenir le pétrole.

Des actions judiciaires en nom collectif sont toujours en cours. BP a toutefois reçu des paiements de ses sous-traitants (Halliburton, Transocean) qu'il accusait d'avoir contribué à la marée noire.


Romandie 5/10/2015

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Washington - Un ingénieur du groupe pétrolier BP accusé d'obstruction à la justice dans l'affaire de la marée noire de 2010 dans le Golfe du Mexique a été innocenté, ont indiqué vendredi ses avocats.

Kurt Mix était ingénieur chez BP et avait participé aux efforts pour contenir la marée noire après l'explosion le 20 avril 2010 de la plate-forme Deepwater Horizon, située à 80 kilomètres au large de La Nouvelle-Orléans, qui a fait 11 morts.

Il avait été ensuite accusé par le ministère de la Justice américain (DoJ) d'avoir détruit des textos de son téléphone pour faire obstruction à l'enquête sur cette catastrophe. Il avait été reconnu coupable par un jury en décembre 2013 d'avoir altéré, détruit, amputé et dissimulé des données numériques dans un iPhone, en l'occurrence des SMS de son superviseur, dans le but de les soustraire aux besoins de la procédure, selon l'acte d'accusation. Il risquait jusqu'à 20 ans de prison.

Selon un communiqué du cabinet d'avocats Ropes and Gray, un tribunal de Louisiane (sud) a abandonné vendredi tous les chefs d'accusation qui pesaient contre M. Mix et celui-ci n'a plaidé coupable que pour un délit mineur.

La résolution de cette affaire vient innocenter Kurt Mix et le département de la Justice reconnait qu'il n'a jamais fait obstruction au cours de l'enquête, a affirmé Joan McPhee, avocate de M. Mix.

Cette affaire est exemplaire de ce que le ministère de la Justice ne doit pas faire et le public a le droit a une explication. Nous espérons que le ministère va mener une enquête exhaustive pour savoir pourquoi ces accusations sans mérites ont été portées en premier lieu et ensuite instruites pendant si longtemps, a-t-elle ajouté.





rOMANDIE 6/11/2015

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